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Histoire de l'art – VF

Mois

octobre 2015

De la pierre au jersey de soie

Koré 682, vers 520 av. J.-C., marbre, 2 m, Athènes, Musée de l’Acropole.
Koré 682, vers 520 av. J.-C., marbre, 2 m, Athènes, Musée de l’Acropole.
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Robe de Madame Grès, Robe du soir entre 1981 et 1988, jersey de soie crème.

Visite avec les élèves de 4TQ au Cinquantenaire

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6365 résultats d’oeuvres pour les mots « Vierge Fidèle »

Hekaku HAKUIN (1685-1768), Calligraphie du caractère « Fidélité », Paris, Musée Guimet.

Les musées français lancent un nouveau site pour la recherche de reproductions d’oeuvres d’art conservées dans les collections nationales. Coup de coeur pour la recherche par mots clés qui permet de découvrir des oeuvres autour de mots choisis. J’ai essayé les mots « blanc », « dentelle », « jeux »… et « Vierge Fidèle ». L’oeuvre de cet article a d’ailleurs été découverte par ce biais.

http://art.rmngp.fr/fr

 

Il était une photo…un été à New York

 

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Lorsque je regarde cette photo de moi petit, je ne peux m’empêcher de sourire. Je me souviens de cet été étouffant de 1969 à New York. A l’époque, je vivais dans un petit appartement avec mes deux sœurs et mes parents. Il y faisait tellement chaud l’été que je passais tout mon temps dehors avec mon voisin de palier, James. James avait emménagé quelques mois plus tôt, en face de chez moi, avec ses parents et ses 6 frères et sœurs. Souvent les gens du quartier les regardaient de travers. Dans le temps, je croyais que c’était à cause de leur grande famille mais ce n’est que maintenant, soixante ans plus tard que je me rends compte que c’était à cause de leur couleur de peau. A l’époque, l’égalité entre noirs et blancs aux Etats Unis était encore très fragile. Après tout cela ne faisait que six ans que Martin Luther King avait fait son célèbre discours contre la ségrégation raciale et pourtant les inégalités étaient encore très perceptibles dans le pays. Mais pas chez moi, pas dans ma famille. Ma mère m’avait toujours appris à aimer les autres peu importe leur provenance ou leur couleur de peau. Quelle femme formidable était ma mère. James me le répétait souvent. C’est d’ailleurs elle qui a pris cette photo de James et moi, lors d’un après-midi extrêmement chaud dans la grande ville. Je me souviens que nous étions en train de jouer quand tout d’un coup James m’a regardé avec ses grands yeux d’un air triste presque suppliant et m’a dit “amis à la vie à la mort promis?” je l’ai alors enlacé et répondu “promis”. Je n’ai plus jamais vu quelqu’un sourire autant que James à ce moment-là. Je remercie ma mère, là où elle est, d’avoir capturé un moment aussi important de notre enfance. De ma vie, je n’ai jamais tenu une promesse aussi longtemps que celle-ci. Je me tiens aujourd’hui devant ton cercueil, James et je renouvelle ma promesse: à la vie, à la mort.

Repose en paix, petit ange.

Cnossos – Crête

Cet été, j’ai eu la chance de visiter la ville de Cnossos en Crête.

La ville de Cnossos ayant une riche histoire, c’est tout naturellement que j’ai visiter le site archéologique.

Grâce à un guide passionné par son travail la visite devenait réalité : j’eu l’impression de retourner dans la Grèce antique. Sur ce site, on retrouve les ruines du plus important des palais minoens du roi Minos Kalokairinos. Le site est occupé depuis 7000 avant Jésus- Christ et fut pendant tout un temps la capitale de la Crête durant la période minoenne.

Ce qui m’a le plus plus ce sont les ruines de l’ancien labyrinthe car ont pouvait vraiment imaginer les personnes qui déambulaient dedans avec les tenues d’époques.

Les ruines et le palais du Cnossos sont un lieu incontournables lors de votre visite de l’île de crête.

Les ruines du labyrinthe
Les ruines du labyrinthe

« Il était une photo… Accodrion girl »

Accordeon Girl

Il était à présent minuit passé, la salle ressemblait maintenant plus à un bordel qu’au cabaret de haute renommée qu’il était autre fois. La bierre coulait à flot, les rires tout comme les femmes étaient abandonnés de toute pudeur. Il faisait chaud, la fumée était si dense qu’on avait peine à respirer normalement.
Coco était là, assise sur ce tabouret à peine plus haut que trois pommes. Elle était sur scène mais avait pourtant cette désagréable sensation que personne ne la regardait, à se demander si quelqu’un avait remarqué sa présence.. Elle était là, assise avec son accordéon. Son regard, plongeait dans celui de sa mère, appuyée sur un mur, au fond de la salle. Quand celle-ci acquiesa de la tête, Coco fit résonner sa première note d’un ton déterminé. La seconde s’en suivi, la troisième… C’était une mélodie pour le moins originale, ce genre de mélodie qu’on entendait peu à l’époque. C’était une mélodie qui touchait au plus profond de l’âme, ce genre de mélodie dont on rigolait souvent.
Ensuite, elle fit retentir le premier son de sa voix. Sa voix était à la fois grave et roque, nous laissait un arrière goût de mystère, d’interrogation. C’était le genre de musique qu’une femme d’une certaine classe ne pouvait pas chanter, c’était le genre de musique qui ne se rattachait à aucun courant, que personne n’écoutait, que personne n’aimait.Quelques minutes seulement après le début de sa chanson, un profond silence envahissa brutalement le cabaret. Les regards se tournèrent… Plus un bruit…Mis à part la voix determinée de Coco, qui ne se souciait plus de rien.
Il ne fallut que quelques secondes seulement pour voir ce silence se transformer en éclat de rire. Les personnes se moquèrent tous plus stupidement, tous plus fort, les uns que les autres…

Ce n’était malheureusement pas la première fois, cela lui arrivait souvent… De se retrouver à la rue… Elle avait l’habitude de transporter son accordéon de portes en portes, de boulots en boulots dans l’espoir qu’un jour, quelqu’un apprecie son art, dans l’espoir qu’un jour elle aussi puisse être reconnue en temps qu’artiste.
Renvoyé et mise à la porte du cabaret de minuit suite aux critiques virulentes, elle se remit en chemin en quète de gloire prochaine. Comme à son habitude, Coco fit voeux de profond silence et n’adressa que ces quelques mots au personnes qui l’écoutaient encore « un jour, un jour on me comprendra. Et ce jour là, vous vous battrez tous pour entendre le son de ma voix ».

Il était une photo… l’enfant qui rêvait

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Gatien n’était pas un enfant comme les autres… Il n’avait pas beaucoup d’amis à l’école les autres enfants le méprisaient et le violentait car il était différent. Pour s’échapper et oublier son quotidien solitaire, il aimait contempler l’ horizon infini du ciel.

Assis sur son banc d’écolier, comme toujours un peu isolé des autres garçons, il regardait par la fenêtre les oiseaux voltiger. Cependant, pour une fois, c’était différent. Il ne pouvait pas s’empêcher de repenser à l’histoire de Dédale et Icare que son père lui avait raconté il y a quelques jours de cela. Depuis il ne pensait plus qu’à une chose, il ne pensait plus qu’à voler comme Icare, sauf que lui ne tomberait pas. Pour lui voler signifiait être libre et il pourrait aussi montrer aux autres qu’il en était capable, il ne pouvait pas retomber et revenir sur terre, il en était hors de question. Tout à coup la voix de Mademoiselle B. résonna dans son oreille et le rêve s’arrêta brusquement.

« Il était une photo » : Surprise !

Archive personelle 1978
Archive personnelle 1978

Tout était prêt, ou presque, on avait plus qu’à dresser la table. C’était la grande agitation ! Toute la famille courrait dans tous les sens ! Claire pliait les serviettes, Myriam faisait briller les vers de cristal pendant que Michel et Stéphane se chargeaient du reste. Dans la cuisine, Monique, terminait de préparer le repas qui devait être parfait.Il devait surtout plaire à son mari Françis. Bientôt, arriveraient oncle Roland et tante Christiane, ils habitaient à Kapellen, au nord d’Anvers, ils avaient fait longue route avant d’arriver à Villers-sur-Lesse. Les enfants avaient rentré leurs chemises dans leurs pantalons et Françis vérifiait que son uniforme d’ingénieur forestier soit impeccable. Il était en effet tous les jours en uniforme ! Même le dimanche et jours fériés car il devait toujours être paré en cas de visite surprise.Tout était enfin prêt lorsque, venant briser la cohue, on sonna à la porte. Françis accourut pour ouvrir à son frère et sa belle-soeur. Quelle surprise ! Il ne s’attendait pas à voir Vinciane sa filleule. Ses enfants avaient bien gardé le secret. Françis était heureux comme tout de pouvoir fêter son anniversaire avec sa femme, ses enfants, son frère, sa belle-soeur et sa chère filleule. Monique, sa femme avait préparé un rôti chasseur, un plat qu’il aimait tant et comme dessert il y avait une bonne dame blanche.Après ce bon repas, ils partirent tous en promenade dans les bois, l’élément de Françis.

(Mon grand-père est né à Anvers en 1933 et ils se sont trompés à la maison communale, ils ont écrit Françis, avec une cédille. Il y tenait beaucoup, c’est pourquoi je me dois de l’écrire ainsi)

« Il était une photo- Le Soldat »

Photographie prise par Robert Doisneau.
Photographie prise par Robert Doisneau.

Il savait que ca ne pouvait plus durer bien longtemps.  Le sergent allait l’appeler.Le mur commençait à lui irriter légèrement le dos. Sa position n’était pas la plus comfortable, mais l’énergie de se relever l’avait quitté. Au loin, il pouvait apercevoir deux silhouettes, qui semblaient discuter. C’étaient plutôt des silhouettes féminines, peut être des infirmières? En plissant les yeux, il arrivait a mieux les distinguer. Au fond, il s’en fichait que ce soit des femmes ou pas. Plus rien ne lui importait. Les balles contre sa poitrine l’empêchaient de former une pensée normale. Même s’il essayait de ne pas y penser, il savait que ce répit ne durerait pas éternellement. Bientôt, il devrait se relever, et replonger dans le monde de la guerre.Combien de balles avait il déjà tiré? Il ne savait plus. Il ne voulait pas savoir. Le mur qui l’abritait semblait sur le point de s’écrouler, aussi n’osait il pas s’appuyer de tout son poids. Des murs qui s’écroulaient, il en avait vu assez comme ca. Peut être que s’il fermait les yeux, il s’endormirait contre le mur pour toujours. De toute façon, il n’avait meme plus son casque.A quoi bon continuer a s’entretuer? Les sourcils froncés, il parcourait les environs a la recherche d’un de ses compagnons. Les silhouettes avaient disparues. Peu importe. Palpant sa cuisse, il remarqua que son revolver n’était pas non plus a sa place.C’était sans doute un signe du destin, il allait mourir bientôt. La mort lui apparaissait a présent comme une libération. Peut être que Paris serait bientôt libéré aussi.

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